MEMORANDUM sur les armes électromagnétiques et psychotroniques

A l’attention des législateurs

Hélène Pelosse, ancienne fonctionnaire de l’inspection générale des finances, et Frédéric Morin, directeur de publication Morphéus, ont élaboré un document de 23 pages fin 2024 sur les techniques de manipulation mentale via les ondes électromagnétiques. Historique des inventions, publications de brevets librement accessibles depuis des décennies, ils listent les faits marquants, associant experts scientifiques, techniques employées et effets sur le vivant. Après plus de soixante ans de rapports, d’alertes sur le danger de ces armes, il serait temps d’établir des règles éthiques et des sanctions contre leur utilisation.

Extraits :

Un cerveau humain est un processeur magnéto-électro-chimique à impulsions micro-électriques qui interprète une multitude d’ondes électromagnétiques et les retranscrit spatialement et temporellement à la conscience d’un individu.

Avec l’assistance de l’intelligence artificielle, il est ainsi devenu possible de remodeler un cerveau à distance en modifiant l’inconscient puis le conscient d’un individu. De fait, la 5G, la densification du smog électromagnétique, la nano-chimie, les modifications cytologiques et génériques constituent des extensions intégrées de ces technologies

Depuis la seconde guerre mondiale de nombreuses technologies de contrôle mental ont été développées aux USA et en Union Soviétique. Les russes ont été des pionniers dans bien des domaines à Novossibirsk dans les années 50. Armes psychotroniques et armes scalaires sont issues de ces recherches.

Outre atlantique, les principales recherches pour transformer des gens normaux en tueurs ou pour procéder au conditionnement indu des consciences ont été effectuées par la CIA et l’US Army sous le nom de code Projet Chatter (1947-1953), Project Bluebird (1951-1953), Project Artichoke (1951-1953) et Project MK-Ultra (1953-73). Ces programmes, qui étaient conduits notamment par des scientifiques nazis retournés par les États-Unis dans le cadre de l’opération Paperclip, ont exploré les conséquences de l’hypnose, de la privation sensorielle, de l’isolement, des abus sexuels, des drogues et de diverses formes de torture. Il s’agissait de répondre à la question : « Nous est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de l’auto-préservation ? »

Entre 1975 et 1998, des milliers de brevets militaires furent déposés concernant différentes technologies : la télépathie synthétique, le craquage du cerveau, la lecture de la pensée, l’hypnose silencieuse, la cartographie cérébrale, l’imagerie mentale, la modulation des facultés psychiques et parapsychiques, etc. Depuis la recherche s’est poursuivie.

Le brevet USP n° 3.712.292 de janvier 1973, permet d’endormir quelqu’un par l’envoi de simples fréquences sonores.

Le brevet USP n° 6.052.336 d’avril 2000 est un appareil de radiodiffusion sonore utilisant des ultrasons. Des ultras sons sont émis avec une amplitude et/ou une fréquence modulée, amplifiés et diffusés pour atteindre un individu ou un groupe d’individus dans une zone précise. Les gens entendent ainsi un son dans leur tête et peuvent changer d’état émotionnel à gré… Cette invention est destinée à neutraliser une foule récalcitrante en lui envoyant des sons neutralisants. Une telle technique peut être adaptée à un simple i-phone en vue de neutraliser un individu cible.

Le brevet n° 3.393.279 datant de 1962 a pour but d’exciter le système nerveux d’un sujet via des ondes électromagnétiques. Il permet de communiquer des paroles à ce sujet, via des ondes émises à des fréquences non audibles en direction du système nerveux de la cible. Ce brevet en dit long sur ce qu’il était déjà possible de faire, il y a plus de 60 ans.

Le brevet USP n° 5.507.291 d’avril 1996 est un procédé et dispositif qui permet d’obtenir à distance des informations sur l’état émotionnel d’une personne. On peut géolocaliser l’individu et lui transmettre des ondes électromagnétiques modifiant son comportement. Il est possible d’agir sur le métabolisme de la cible, et de savoir par exemple, si la personne va faire une attaque cardiaque.

Le brevet USP n° 5.53.705 de juillet 1996 est un traducteur vocal d’ultrasons et système de communication pour la conversion des fréquences radio et des signaux audio vers l’esprit humain. Ce système n’est pas détectable par des systèmes radio. Il permet de convertir des signaux audio, y compris la voix humaine, en signaux électroniques de type ultrasons. Ces ondes pourront passer par des milieux solides, gazeux ou liquides. Les sous-marins utilisent ce type de système pour communiquer.

Lors de la réunion publique annuelle du comité national français de bioéthique, qui s’est tenue à Paris le 22 janvier 1998 sur le thème « Science et racisme », l’une des conclusions a été : « Les neurosciences sont de plus en plus reconnues comme constituant une menace potentielle pour les droits de l’homme, tout comme un autre domaine de la biologie — la recherche en génomique humaine — peut conduire à une focalisation excessive sur le déterminisme génétique et soulève le spectre de la discrimination génétique.
Mais les neurosciences présentent également des risques potentiels, a-t-il déclaré, affirmant que les progrès de l’imagerie cérébrale rendent possibles des atteintes inégalées à la vie privée. Bien que l’équipement nécessaire soit encore hautement spécialisé, il deviendra monnaie courante et pourra être utilisé à distance, a-t-il prédit. Cela ouvrira la voie à des abus tels que l’atteinte à la liberté psychique, le contrôle du comportement et le lavage de cerveau. « Ce sont loin d’être des préoccupations de science-fiction, a déclaré Changeux. Cela constitue « un risque sérieux pour la société ».

Les individus qui essaient aujourd’hui de dénoncer ces armes sont ciblés par armes psychotroniques 24h/24h sont maintenues dans une sorte de condition de survie tant psychique que physique : problèmes de santé importants, incapacité ou grande difficulté pour travailler, potentiel intellectuel, mental et émotionnel gravement perturbés.